dimanche 22 avril 2018

Dernière surprise en date

Il y a une dizaine de jours, j'ai osé avouer que cette année, j'étais passé au travers de l'incontournable infection pulmonaire. Quelle erreur !!! Il ne fait jamais se dire que ça n'arrivera pas. Résultat : depuis deux jours, toux infernale et je sens le liquide lentement envahir mes bronches. 2ème résultat : demain soir : DOCTOR !!!

Comment ne pas douter ? Comment faire des projets quand les coups du sort (comme j'appelle ça) tombent sur vous sans prévenir ? J'en ai de moins en moins idée. En attendant, faut que je gère celui-là. Mais guérir une infection en 2 semaines me parait illusoire.

Pour une fois, avec ma femme, on s'était organisé une petite semaine de vacance. Evidemment, ce n'était pas partir à l'inconnu mais dans un endroit où nous connaissions du monde. Premières vacances depuis des années. Je pense qu'il va falloir annuler. Je suis dégoûté...

Tout est remis en cause à chaque fois. Demain, je ne vais pas pouvoir aller travailler à mon bureau. On m'avait invité à une séance de relaxation. Je vais devoir annuler. Ensuite, on verra ce que dit le doctor !!!

jeudi 19 avril 2018

19 avril 2018

Hier soir, je suis allé consulter mon médecin traitant. L'idée était dans un premier temps de le tenir au courant de cette nouvelle poussée de la maladie. Ensuite, je voulais savoir s'il pouvait envisager quelque-chose pour me soulager.

Il a écouté mon ressenti tel que je vous l'ai exprimé depuis quelques jours. Et il m'a regardé avec un signe d'impuissance. La seule réponse qu'il puisse me proposer et qui soit efficace était composée de médicaments à base de morphine. Je connais ces produits. Ils sont efficaces, c'est vrai mais il y a un prix à payer pour le confort qu'ils apportent. Les effets principaux sont perceptibles sur le cerveau qui se retrouve dans une sorte d'endormissement. Les actes qui servent dans la vie quotidienne devienne vite approximatifs, irréfléchis. On fait les gestes au hasard, incapable de savoir s'ils sont bons et s'ils sont bien ajustés.

Et ça, je n'en veux plus. Je préfère donc ne rien prendre que de me soulager avec des produits qui m'handicapent plus encore. Alors, pour le moment, je supporte en espérant que les symptômes ne soient jamais trop forts et me laissent des moments de répit.

Ce matin, je ressens beaucoup de fatigue. Ma nuit a été passablement agitée. Je me suis plus tourné que les nuits précédentes. Ce matin, je me suis levé avec difficulté. Et depuis, c'est comme si je n'arrivais pas à me réveiller. J'ai terriblement sommeil.

Mes niveaux du jour :

8h30
Douleur : 6/10
Froid :     4/10
Fatigue :  8/10

15h00
Douleur : 6/10
Froid :     2/10
Fatigue :  >9/10

mardi 17 avril 2018

17 avril 2018

Bonne surprise ce matin, mes douleurs se font moins présentes. La nuit a peut-être fait son oeuvre.Mais elles sont toujours là. Certaines se font temporairement oublier, de nouvelles sont apparues. Au lever, j'avais mal au tibia. ça semble moins présent maintenant. Mon bras droit me fait toujours autant souffrir.

Côté froid, je le ressens moins qu'hier. Peut-être qu'il y a moins d'humidité dans l'air. Avec 7 degrés quand je suis sorti de la maison, c'est encore trop bas pour que je me sente à l'aise. Alors, j'ai gardé la même tenue qu'hier, avec deux couches isolantes de l'air froid. Pour l'heure, je ne peux pas faire moins.

Ce matin, je pense que mes niveaux étaient :

- Niveau de douleur : 6/10
- Niveau de froid :      6/10.
- Niveau de fatigue (sommeil) :  4/10

à 15 heures :

- Niveau de douleur : 6710
- Niveau de froid :      5/10.
- Niveau de fatigue (sommeil) :  6/10

lundi 16 avril 2018

Retour de flamme qui fait mal

Parce que je ne suis plus venu écrire sur ce blog depuis près de 5 ans, il est nécessaire que je refasse quelques peu le point sur ma situation.

Parce que des changements, tant des améliorations que des détériorations, se sont déclarées tout au long de ces années d'absence, il y a des situations à expliquer.

En ce qui me concerne personnellement, je ne peux pas dire que ces dernières années aient été mauvaises. Même si les hivers ont été douloureux, ce n'ont été que des moments difficiles à passer. Une fois la chaleur revenue, vers le mois de mai, ce ne fut plus qu'un mauvais souvenir.

Cela allait d'autant mieux que j'ai demandé à reprendre mon emploi à plein-temps. Je pouvais me le permettre puisque j'étais moins harassé par la fatigue et que mon corps se faisait oublier un peu. Mais trois mois après cette reprise, je déchante. Je me demande si je n'ai pas fait une erreur.

Depuis environ un mois, la grosse fatigue revient. Certaines douleurs, certains signes qui s'en étaient allés, s'en reviennent sans préavis. C'est un véritable choc. J'ai l'impression que je suis revenu cinq années en arrière.

Tous ces signes qui réapparaissent ainsi ne montrent qu'une seule chose. Rien ne guérit jamais véritablement. les maladies s'endorment. Un jour, si les conditions se réunissent à nouveau, elles se réveilleront. Il semble bien que, pour moi, ce soit le cas maintenant.

Petit rappel.Je suis atteint de trois maladies rares : le syndrome de Little, depuis ma naissance, le syndrome de Fatigue Chronique (SFC) et une Fibromyalgie, tous deux diagnostiqués en 2013. Ces deux dernières maladies ont cela de particuliers qu'elles ont la majeure partie de leurs symptômes en commun. Ce sont elles qui se sont réveillées subitement il y a quelques semaines.

Il faut aussi dire que cette aggravation de mon état de santé n'a rien d'inexplicable. Depuis deux ans, je n'ai plus pu me protéger comme il aurait fallu. Mon épouse, également atteinte du syndrome de Little, a dû cesser toute activité du jour au lendemain. J'ai dû, et volontiers bien-sûr, m'occuper de tout dans la maison, que ce soit le ménage, les courses, les lessives à faire et à étendre. Ce surcroît incontournable de travail m'a fatigué énormément.

Ce fut une usure progressive, de celles dont on ne se rend pas compte. Jour après jour, j'ai accumulé la fatigue sans que la nuit, mon repos remette le compteur à zéro. Il y a un moment où la somme n'est plus acceptée par le corps qui se venge alors.

A cette fatigue, s'ajoute une forte augmentation de la douleur musculaire. Elle s'explique par le point précédent qui sollicite plus durablement les muscles pour faire un même geste. Il résulte, cercle vicieux oblige, que la fatigue s'accroît encore davantage.

Le troisième fléau, difficilement supportable, est le froid qui m'habite en permanence. Cela aussi est dû à la fatigue, au manque d'énergie. D'après les médecins, mon corps n'arrive pas à maintenir sa température. Il puise dans ses réserves. Qu'il est dur de vivre en ayant constamment froid. Sans parler du regard des autres qui ne comprennent pas.

Toujours le second jour qui suit

Je me doutais quand même que ce week-end "actif" laisserait des traces mais j'espérais le ressentir hier dimanche. Raté ! Mon théorème du second jour se vérifie une nouvelle fois. Il consiste à dire que ce n'est pas le lendemain qu'on subit les conséquences de nos actes mais le surlendemain. Ce matin, ce n'est pas la joie.

Ce matin, mon plus gros problème est mon bras droit. Je ne peux le bouger sans qu'une douleur l'irradie de l'épaule à la main. Et quand on est droitier, c'est gênant.

Pour le moment, cette douleur quasi-continue dans le bras occulte toutes les autres. Son origine se trouve dans l'aide que j'apporte à ma femme chaque fois qu'elle doit se lever d'une chaise ou de son lit. Ma main droite lui fournit un point d'appui fiable pour effectuer la poussée sur ses jambes nécessaire à sa levée. Petit à petit, mes muscles se sont enflammés pour, aujourd'hui, ne plus permettre un usage normal.

dimanche 15 avril 2018

week-end des 14 et 15 avril

Par obligation, ce dimanche a été placé sous le signe du repos. Un repos vital si je veux pouvoir aller travailler demain de manière correcte. Samedi a été une journée éprouvante. Nous avions rendez-vous à Notre-Dame-de-Lumière, dans le Vaucluse. C'est à environ à 90 minutes de route de la maison en voiture.

Cette journée a servi à préparer le pèlerinage à Lourdes du mois d'août prochain. Ce n'est pas difficile en soi puisqu'il suffit d'écouter. Mais c'est une journée que j'ai passé en dehors de chez moi et c'est toujours fatigant.

Pour cette journée, j'avais un double problème. Tout d'abord, mes douleurs car depuis près d'un mois, mes bras et mes jambes sont à nouveau remplis de douleurs. En plus, depuis lundi dernier, j'ai le dos bloqué au point de marcher difficilement. Alors, changement de saison ou début d'une nouvelle crise de fibromyalgie ? Je pense que les deux ont leur part de responsabilité. Il n'empêche que c'est douloureux et ce à chaque mouvement, même infime.

La seconde épreuve était météorologique. Evénement rare dans le région où je vis, il a plu toute la semaine. Ce samedi, s'annonçait également menaçant. Mais, et c'est tant mieux, nous sommes passés à travers. Juste quelques gouttes de temps à autre. Cependant, comme nous allons dans la cour et dans l'église, j'ai gardé mon anorak sur moi tout le temps.

Car le froid et l'humidité sont mes ennemis. J'ai besoin d'être constamment bien couvert. C'est presque une obsession. Je ressens à l'intérieur de mon corps, sur mes os, sur mes muscles, le moindre souffle de vent ou la moindre goutte de pluie. Alors, je suis chaudement vêtu le plus souvent possible.

Quand je suis revenu chez moi, hier soir, il était 19h30. L'accumulation de la fatigue de cette journée-là s'est faite sentir dès lors que j'ai pris conscience que je pouvais enfin me reposer. C'est comme si mon corps abandonnait la partie. J'ai tout juste eu la force de manger quelque-chose. Ensuite dodo.

Ce matin, je me suis levé à 8h30. J'avais envisagé de dormir un peu plus tard, jusqu'à 10h, par exemple. Mais, j'ai du mal à tarder au lit. Je me suis donc levé.

J'ai passé une journée des plus tranquilles sur le plan des activités physiques. Je me suis contenté de préparer les repas et écrire. Ces deux articles parus sur ce blog "maux-a-maux" en sont les témoins.

Demain, je travaille mais pas à domicile. Je descends à mon bureau qui se situe à 80 kms de chez moi. Comme chaque jour ce sera une nouvelle aventure.

Nouveau commencement

Introduction :

ça fait plusieurs années que j'ai dans l'idée d'écrire un journal. Mais pour quoi faire ? Pour qui ? Ce sont ces deux questions qui, jusque-là, m'ont empêché de me lancer sérieusement.

C'est vrai. Je n'ai pas d'enfants qui, après ma mort, pourront lire ce qu'a été ma vie. Et quel en serait le but ? Jusqu'à présent, je crois que j'ai refusé de le voir. Pourtant, ces deux interrogations ont une réponse évidente :

" Je vais écrire ce que je ressens à travers mon handicap afin que tout le monde comprenne que ce n'est pas qu'un simple mot."

Vivre avec un handicap est toujours compliqué. Chaque jour, il faut à la fois apprivoiser son corps et modifier l'attention qu'on lui porte en fonction des éléments extérieurs.

Alors, chaque soir, je viendrai vous raconter ma journée. Vous y trouverez ce que je considère comme important mais surtout ce qu'aura été mon état de santé d'alors. Chacun de vous pourra se rendre compte de ce qu'est le quotidien d'une personne handicapée à l'heure où nos institutions et quelques associations persuadées qu'elles détiennent le savoir s'évertuent nous intégrer dans le monde des personnes qui possèdent toutes leur capacité physique.

Je vous laisse juge.

dimanche 20 octobre 2013

Je marche seul...

Il n'est pas facile de combattre la solitude. Et puis, une question se pose : peut-on combattre la solitude ? J'ai essayé. Dieu m'en est témoin, j'ai essayé très fort. J'ai été vaincu.

Vous pouvez donner tout votre Amour à une personne, si elle doute, si la confiance ne s'installe pas, si l'autre n'en veut pas, alors, vous vous sentez encore plus seul. Quand on se bat pour ne pas être seul, on n'a pas envie de jouer. Chaque marque de tendresse est une infime victoire mais chaque pas en arrière est une lourde défaite.

Pour échapper à cela, je me réfugie dans le travail. Les occupations de toutes sortes sont le remède à prendre pour que mon cerveau ne se pose plus toujours ces mêmes questions qui obsèdent et ne trouvent pas de réponses. N'importe quoi pourvu que je ne pense pas.

Mais arrive le moment où il faut réagir, l'instant où le besoin de hurler est tellement fort qu'il faut répondre à ce harcèlement cérébral. Pour ne pas faire de mal, pour tenter de garder une chance de recoller les morceau et de recommencer une relation si fragile qu'elle n'existe en réalité que pendant de courts moments, il faut hurler en silence, ne pas s'en prendre aux autres. Et de toute façon, pourquoi aller s'en prendre à autrui ? Je suis le seul responsable de ce que j'ai fait de ma vie.

Mon remède à moi, c'est l'écriture. Coucher sur fond blanc, fond immaculé où l'on peut tout dire, les maux de l'âme et ceux du corps. Dans mon cas, ils sont tant liés. Ce qui fait mal à l'esprit, torture le corps, quand ce n'est pas l'inverse. Ce texte est le remède que je prends ce matin. Il a un goût de fiel et provoque la nausée. Il n'a même pas vocation à guérir mais juste partager sa peine avec d'autres hypothétiques lecteurs. Mais il ne soigne pas. Je suis mal, ce matin, et je vais le rester. Je le sais.

De ces deux expériences, une seule et même issue, un désert. Un désert affectif que je commence à bien connaître mais que je n'arrive encore pas, après toutes ces années à accepter. Je crois pourtant que de tout ceci, un enseignement est à tirer : la solitude est mon devenir. Il me faut m'y plier et apprendre à m'en contenter.

Pourtant, j'ose encore espérer que celle qui est partie loin de moi me reviendra un jour et restera tout près. J'ose espérer... Espérer...

samedi 3 août 2013

Doit-on révéler ou non sa douleur ???

Depuis quelques temps, je suis confronté à une sorte de dilemme . Depuis 2009, date à laquelle mon état de santé s'est brusquement dégradé, j'ai développé deux aspects, deux sentiments qui ont pas mal modifié ma perception de ce qui m'entoure.

Le premier de ces sentiments est une empathie exacerbée pour la souffrance des autres. autant, je ne ressens pas mes propres maux comme un fléau (bien qu'ils soient difficiles à vivre), autant les malheurs qui affectent les autres me rendent triste et me font mal.

Le second sentiment, je ne suis pas certain que l'on puisse en parler comme d'un sentiment. Pour moi c'est une nécessité, un besoin presque vital. je ne vais pas tomber dans les pleurnicheries, mais mes journées étant remplies de fatigue et de douleurs, il arrive un moment où, pour garder le moral, j'ai besoin de partager tout cela.

Partager sa souffrance... encore faut-il avoir près de soi quelqu'un avec qui la partager. Autour de moi, par indifférence ou par refus d'entendre cela, il n'y a personne. Parfois, la Croix devient trop lourde à porter seul. C'est alors au plus grand nombre que je m'adresse, aux réseaux sociaux mais surtout aux lecteurs de ce blog. En écrivant ce que je ressens, comme je le fais à cet instant, je refoule de ma tête ce qui lui pose trop de problèmes.

Dans le passé, même récent, certains m'ont reproché de me croire le centre du Monde. On m'a expliqué qu'il y avait plus touché que moi et que ces gens-là ne se répandaient pas de la sorte. Alors, je ne sais plus trop. Je n'ai plus envie que l'on m'accable de reproches mais je n'ai pas non plus envie de cesser ces confessions qui ont aussi pour but de montrer une réalité que peu connaissent de moi.

J'en appelle à votre jugement. Que dois-je faire ? Changer et ne plus témoigner ? Au contraire, continuer à écrire mes ressentis et à laisser chacun décider de ce qu'il veut faire ? Dites-le moi sincèrement. Je ne me vexerai pas.

Témoignez, vous aussi !

lundi 29 juillet 2013

Journée de salon

Hier dimanche, je suis remonté faire un tour dans les chères montagnes que j'aime tant. C'était à l'occasion du salon des écrivains qui s'est tenu à Crots, un petit village haut-alpin, a regroupé une dizaine d'auteures et d'auteurs dans la cour de l'école primaire.

Ce déplacement, je dois le dire, me faisait peur dès l'instant où j'ai accepté d'y participer. Il y a plusieurs raisons à cela. La première est l'éloignement de ce village. Il se trouve à quelques 150 kms de chez moi.Pour les parcourir, il m'a fallu le matin entre 2 et 3 heures sans perdre de temps. la question était de savoir si le soir, après un premier trajet et une journée passée dehors sans aucun confort adapté et aucune possibilité de me reposer, je serai en mesure de redescendre en passant encore 3 heures derrière le volant. D'autant qu'on annonçait du vilain temps.

La seconde raison touchait justement à cette notion de confort. il ne s'agit pas de reprocher quoi que ce soit aux organisateurs. ce serait déplacé. Mais durant ces journées, les participants restent du matin au sir assis sur la chaise qu'on met à leur disposition et attendent le lecteur. Hier, j'ai passé ma journée sur un banc de bois. Pas de dossier pour reposer mon dos déjà endolori.  La position d'assise n'était pas nom plus cette qu'il me faut. Résultat, que je prévoyais en outre, dos bloqué dès midi et jambes rapidement douloureuses. Mais tant pis, j'était là et il fallait que je prenne sur moi. La journée allait être longue.

Enfin, ce petit voyage dans ce coin des Alpes revêtait un caractère émotionnel très fort. Je me trouvais en effet à peine à une cinquantaine de kilomètres de chez celle que je considère comme ma petite sœur. C'est une relation qui, de mon côté, est très particulière, presque fusionnelle. Dès que, sur l'autoroute, j'ai commencé à apercevoir les montagnes, son visage est venu à moi. Je ne la vois pas souvent et même discuter sur Internet est devenu rare. Elle me manque. C'est pour cela qu'à maintes reprises, je me tournais sur mon banc de torture pour apercevoir le coin de sa montagne.


Cette journée donc commençait dans un climat d'incertitude. Mais elle me réservait de belles choses. Je vais faire abstraction de la partie promotion de mes livres. Même si j'ai réalisé 3 ventes (seulement 3 livres vendus pour 300 kms de voyage), ce n'est pas significatif. ce qu'il l'est, en revanche c'est que cette journée m'a fait connaître quelqu'un de très gentil. En même temps, les conséquences sur moi demanderaient un peu de temps pour disparaître.

En fin de matinée, une jeune femme (oui, encore une femme) est venue voir mes livres. J'ai commencé à lui expliquer le contenu de mon premier opus. Et comme cela traite en réalité de souffrance autobiographique, je l'ai mise en garde sur la violence de certains passages. Elle m'a alors confié qu'elle aussi souffrait d'une maladie rare et que personne non plus n'arrivait à la diagnostiquer réellement. Nous avons discuté longtemps de nos souffrances respectives, qui se rejoignaient si clairement. Elle est partie un peu passé midi pour aller manger et se reposer. Je ne pensais alors plus vraiment à elle mais elle est revenue l'après midi pour parler encore. Ce fut un moment d'émotion intense qui m'a tiré quelques larmes (qu'elle n'a heureusement pas vu).


Le retour de Crots m'a pris presque trois heures. Heureusement, la pluie n'est pas tombée. Je suis rentré doucement, m'attendant au bout d'un moment à voir la fatigue m'envahir et les douleurs s’accroître. Je ne me suis pas trompé. Après une vingtaine de kilomètres, en plus de mes jambes dont la raideur s'est amplifiée, mes bras, à force de tourner le volant ont suivi le même chemin. Mais en plus, mes yeux on commencé à me brûler. Puis vint le douleur que l'on sent quand on appuie dessus fortement, essayant de les enfoncer dans leur orbite. J'étais de plus en plus fatigué, avec l'envie de m'arrêter dormir. Les derniers 100 kilomètres se sont fait dans cet état de détresse corporelle si difficile à imaginer pour les gens normaux. Je suis tout de même arrivé sans encombre à bon port.


Ce matin, c'est difficile. Je m'y attendais, lendemain d'escapade. Ni mon dos, et encore moins mes jambes n'ont trouvé le repos. Je devrais garder le repos mais comme un fait exprès, je n'arrête pas de devoir me déplacer. Donc, crampes, jambes trop lourdes. Il faudra du temps. Malgré les bonnes choses qui me sont arrivées Lors de ce salon, je n'arrive pas à ne pas m'en vouloir de me mettre dans un si grand ennui. Je souffre et je ne peux rien faire pour que ça aille mieux. Mais je ne peux pas non plus arrêter complètement toute activité qui sollicite mon corps sou ce prétexte-là. Alors, j'attends, en silence, que cela s'arrange et que mes jambes et mon dos s'apaisent enfin. Mais ce silence hurle en moi et c'est compliqué.

Dimanche prochain, un autre salon du livre se tien et j'y suis invité. Son avantage par rapport à celui de Crots est double : il n'est situé qu'à 40 kilomètres de chez moi et sur place, j'y ai de la famille. Mais je sais déjà qu'une nouvelle épreuve m'y attends et que je me maudirai à nouveau.

mardi 2 juillet 2013

Une journée en enfer.

Ce matin, debout à 5h50. Normal, on est mardi et le mardi, je descends à mon usine (en fait, elle n'est pas à moi). ça allait bien, du moins en apparence. ça aurait pu être une journée de travail correcte mais à peine 5 minutes passées (même pas le temps de préparer le café) qu'une chappe de plomb m'a littéralement écrasé de fatigue. Rendez-vous compte : à peine debout et déjà incapable d'avancer. c'est très dur à vivre.


Tant bien que mal, je suis allé travailler mais c'est compliqué. j'ai tellement envie de dormir. Je suis épuisé après 1 heure debout. Comment faire pour ne plus subir ces crises de fatigue ??????  C'est la grande question.

En plus, aujourd'hui, j'ai des réunions de prévues, deux. Je ne peux pas m'y soustraire. Si j'avais pu, je me serais recouché sans attendre mais ce n'aurait pas résolu grand-chose. Alors, je vais tenter une fois de plus de faire bonne figure et cacher la vérité. Je sais que ce n'est pas la meilleure solution et qu'il vaudrait mieux montrer ma vraie detresse mais je ne suis pas du genre à me lamanter devant les autres (à deux ou trois exceptions près).

Ce matin, la fatigue entraine beaucoup de problèmes. mes membres pèsent des tonnes et chaque mouvement est un supplice à endurer. Ma tète bourdonne et je n'arrive pas à me concentrer. J'ai trop envie de me laisser tomber sur ma table et dormir. Et puis, il y a le moral.

Avec cet amoncèlement de maux, cet empêchement de passer un moment, ne serait-ce qu'une ou deux heures, bien en début de matinée. je ne suis pas très bien. Encore une fois, je ne vois pas le bout du tunnel, je suis prisonnier de ce corps qui ne fonctionne plus. Ce matin, j'ai envie de pleurer. Très difficile de garder un moral positif quand tout autour de soi, ça s'effondre. il y a des moment où l'on n'y croit plus, où tout parait insurmontable. C'est de plus en plus le cas ces temps-ci. Cela fait 3 jours que je n'ai rien écrit. C'est aussi un signe que plus grand-chose n'a d'importance et que je n'ai plus envie de lutter pour en trouver.

Peut-être demain se fera sous de meilleurs hospices mais j'en doute. J'ai de plus en plus de mal à faire ce que j'ai à ma charge, même ce qui me fait plaisir. Je ne vis plus, je survis depuis des mois !!! Combien de temps vais-je arriver à tenir comme cela ????

dimanche 30 juin 2013

Tout a une fin !!!

Voilà ! Une semaine de vacances, ça passe vite. Me voici donc de retour parmi vous.

Je ne peux pas dire que cela n'a pas servi mais ce n'est pas tout à fait ce que j'avais imaginé. J'avais pensé qu'une fois là-bas, je ne ferais rien d'autre que me reposer et qu'au bout du compte, cela porterait ses fruits. je me suis imaginé que j'allais revanir presqu'en forme et qure je pourrais de nouveau conquérir des sommets.

RATé !!!!!!!

Certes, je n'ai rien fait. Je me suis contenter d'écrire et de faire des siestes (plusieurs chaque jour). Je me suis laissé porter par ce que me demandait mon corps. je ne me suis pas battu contre lui. Au moindre signe de fatigue, je me glissais sous les draps frais et la chaude couverture de laine et m'endormais après seulement quelques minutes. Et quand je m'éveillais, je me levais tranquillement après avoir pris le temps de me réveiller sans me presser. Entre les pauses, j'arrivai à mieux profiter de ma famille. Mais cette manière de procéder ne peux s'adapter à la vie de tous les jours. alors, c'est à regret que je reviens à un rythme qui me conviens moins bien. C'est la vie !!!

Enfin, même s'il n'a pas fait plus chaud que cela dans le centre de l'Italie, nous avons eu du beau temps toute la semaine à l'exception de deux épisodes pluvieux très intenses. là, la tempéture est passée de 25 à 14 degrés (oui, 14 : c'est la température des meilleures après-midis d'hiver) !

Je suis content de vous retrouver à traver ce blog. Bon dimanche à toutes et tous.

jeudi 20 juin 2013

Un peu de vacances

Le mot de ce soir sera le dernier avant le 1er juillet. En effet, je vous quitte un moment. Non, rassurez-vous, ce n'est que passager, je pars me reposer une semaine dans ce beau pays qu'est l'Italie.

Là-bas, ma femme y a sa famille. Nous allons donc les visiter et prendre un repos mérité tant pour elle que pour moi, même si je ne fais plus grand-chose. Pendant cette semaine, je ne pense pas courrir les routes mais plutôt me reposer et profiter d'être loin de ma maison pour ne plus penser à tous ces tracas qui font mon quotidien. Profiter sera le maître mot !


Mais rassurez-vous, profiter et me reposer ne signifie pas rester inactif. J'en suis parfaitement incapable. Alors, j'emporte dans ma valise de la lecture (les maîtres du pain et le dernier Dan Brown) et aussi mon manuscrit. Il me parait difficile de me passer d'écriture. C'est comme un besoin, quand je n'écris pas deux jours, mon cerveau tourne en boucle et propose seul des idées de textes. Il faut bien les écrire pour ne pas les perdre à jamais.

Alors, je vous souhaite à toutes et tous un bon weekend et une bonne semaine. Je vous raconterai tout à mon retour. Prenez soin de vous.

mardi 18 juin 2013

Vive le thé chinois

L'autre après-midi, je crois que c'était vendredi, ma femme est revenue de son travail avec des échantillons de thé. Ce n'étaient pas des thés ordinaires mais qui avaient des vertus curatives. Il y en avait pour lutter contre le cholestérol, les graisses. ceux-là, je m'en fout complètement. Par contre, il en existe pour déstresser ou encore booster le tonus. c'est ces deux-là qui ont retenus mon attention.

J'ai donc commencé une première cure d'un mois de ce thé qui est censé abaisser le niveau de stress. Ce n'est pas compliqué puisqu'un mois durant, je dois boire 200 ml de thé par jour. Je ne sais pas si c'est efficace mais bon, cela ne pourra pas me faire plus de mal. Et puis, cela va m'occuper. J'ai besoin de ce genre d'occasions pour rythmer ma vie et y trouver des motivations pour continuer. On verra bien dans un mois.

Le mois prochain, je ferai une cure à base de celui qui booste l'énergie. Ainsi, si ça donne quelques résultats, j'alternerai ces breuvages curatifs tout au long de l'année. Deux fois par an, au changement de saison, je ferai deux mois de cure d'un thé qui renforce les défenses naturelles. Avec tout ça, je devrais péter la forme. Non ???

Connaissez-vous ces cures ??? En avez-vous vous-même fait ??? N'hésitez pas à m'en parler et me donner votre sentiment.

samedi 15 juin 2013

Mon Dieu, que c'est bon !

Hier, je vous disais mon doute quant au fatidique coup de fatigue de 10h30. Hier, il ne s'est pas manifesté. Merci mon Dieu de m'avoir accordé ce répit. Hier a été une journée comme je n'en ai pas connu depuis des mois. J'ai pu faire plusieurs choses que j'avais en retard et dans l'après-midi, je suis même allé faire quelques courses avec ma bien-aimée. Je n'ai pas été fatigué du tout et le soir le sommeil est venu tout naturellement vers 23h30.