jeudi 6 septembre 2012

Changer ...

On m'a reproché d'être trop pessimiste dans mes propos sur ce blog. J'en convient aisément. Je vais tenter changer ça !

Il faut dire que récemment, j'ai découvert que ma vie jusqu'à ce que je la prenne en main n'avait pas été celle que je pensais avoir vécu. Je sais, ça semble bizarre mais ça s'explique. Alors, quand on se rend compte que l'on a souffert (physiquement et psychologiquement), le chemin qui vous redonne confiance en la vie est long. C'est pour cela, je pense, que je m’apitoie sur mon sort à ce point. Je vous en demande pardon de tout cœur.

Dans quelques jours, je pars en vacance dans un petit coin qui m'est devenu cher. Et d'ailleurs, cet endroit se trouve à moins de 10 kms d'un lieu de pèlerinage incontesté dans cette région, la patrie de San Francesco di Assisi. De là, je pourrais penser à vous et demander que les bonnes grâces s'occupent de vos âmes. Mais plus terre à terre, je vais orienter mon séjour dans la famille de mon épouse du pour me reposer et profiter de la vie.

Je vais beaucoup réfléchir sur le sens que je veux maintenant donner à ma vie car depuis 3 ans, celle qui est la mienne ne me satisfait pas du tout. Comme celle d'une amie qui m'est chère, je vis dans la peur absolue de retomber dans l'état de fatigue et de douleur qui fut le mien en 2009 et dont je ne suis pas encore revenu, loin de là.

Dans cette réflexion, donc, je vais tenter de trouver les clés d'un nouvel optimisme qui donne de moi une meilleure image. Ensuite, et c'est aussi un point important, je veux trouver une manière de gérer ma passion d'écrivain pour qu'elle devienne plus productive et de là me donner les moyens de réussir un peu mieux dans ce domaine.

Je vous en reparlerai en revenant, reposé et ragaillardi !!! Prenez soin de vous.

lundi 3 septembre 2012

Une saison se termine, une autre recommence.

Début septembre ! On n'est que début septembre et il ne fait que 17 degrés en ce milieu de matinée. où est donc passé l'été ? Ce brusque changement dans la température ambiante me précipite dans des abimes que je ne pensais pas retrouver si tôt.

Depuis un peu de temps, j'entre à nouveau dans une phase négative de l'évolution de ma santé. je sais je me plains encore ! Mais si j'en parle aujourd'hui, c'est que cela fait un moment que j'endure en silence. Ce matin, c'est particulièrement difficile. mon corps se rebiffe contre ce qui lui arrive. Je cumule les difficultés.

D'abord, il y a la fatigue qui est revenue. les coups de fatigue m'obligent à cesser toute activité et m'allonger plus d'une heure à chaque fois. Je n'arrive plus à nouveau à travailler correctement, même si je ne dis rien et que je prends sur moi en cachant le problème aux autres. Mais quand je me lève à nouveau, je suis très mal. Il est très difficile de reprendre une activité et la seule envie qui me hante est celle de me rendormir pour fuir cet état.

Le second problème que je dois encaisser est le froid. Depuis quelques jours, je me sens plus fragile. le soleil (quand il daigne se montrer) ne me réchauffe plus. j'ai froid. Ce matin, c'est devenu un peu plus marquant encore. Après un café, un thé brulant et une douche bien chaude, je ne retrouve pas le bien-être dont j'aurais pourtant bien besoin. J'attends avec impatience la fin de mes heures de travail pour me blottir sous ma couette et ne plus en bouger avant d'aller au kiné.

Mais il n'y a pas que ça. Des problèmes cutanés sont apparus qui ne guérissent pas. avec l'humidité et le froid mes jambes se couvrent de plaies dues à d'intolérables démangeaisons. Et ces plaies ont envahies une région "que la décence m'interdit de nommer" ici. Difficile de se retenir de gratter tant ça brule. le phénomène est accentué à cause de constants petits soucis urinaires. Les brulures deviennent vite inacceptable car elles sont ravivées par les frottements de la marche et des tissus des vêtements. il n'y a pas d'autres solutions que d'attendre.

voilà où j'en suis ce matin.Je suis obligé de ne pas trop en parler car mon épouse a ses propres problèmes de santé et n'a pas l'énergie nécessaire pour porter deux fardeaux. Alors, je me livre à vous pour m'aider moi-même. Je sais que l'hiver, s'il a déjà commencé pour moi, va être long et difficile à vivre. Au vu de ce que j'ai souffert l'année dernière, je ne suis pas tranquille.

Qu'est-ce que je ne donnerai pas pour qu'un temps, on s'occupe de moi.....

Prenez soin de vous (pensée spéciale pour certaine de mes connaissances)

mercredi 15 août 2012

Test de résistance

La semaine passée, j'ai voulu essayer de voir par moi-même si j'arrivais à tenir le coup face à un surcroît de travail. j'ai choisi de participer à deux salons littéraires qui se passaient loin de chez moi et qui plus est le soir tard. Je me suis dit si je ne ressentais pas trop le contrecoup d'un tel traitement, je pourrai plus me consacrer à la promotion de mes romans.

De toute manière, il n'y avait que deux solutions et je savais que cela laisserai des traces. Restait à savoir ce que je ressentirai en réalité. Dans un premier temps, je dois dire que j'ai passé deux bonnes soirée et qu'en aucun cas, je ne le regrette.

pour la première soirée, qui a eu lieu le 7 août, sur le port du Brusc, nous avons eu à souffrir du froid. un vent en grosses rafale venait de la mer et glaçait mon corps immobile. le gilet de laine que j'avais pris ne suffisait pas à me protéger. Le second rassemblement, à Sausset les Pins a été baigné d'un meilleur temps. pas de vent sur le petit port et une douceur jusqu'à plus de 22h.

Après coup, je peux dire que cela s'est bien terminé. les douleurs, bien-sûr, ont été plus vives dans les jambes et le dos, le lendemain du premier soir et pendant deux jours pour le second mais c'est resté tolérable et, de ce côté-là, c'est à refaire. Mais la fatigue s'est fait sentir, surtout après le second salon. je suis resté deux jours dans une espèce d'envie de dormir et de lassitude que je connais bien et qui traduit un besoin de repos important. je n'ai pas forcé, ne réalisant que le minimum nécessaire. petit à petit, je récupère.

En conclusion, je peux dire que réaliser ma propo n'est pas de tout repos. Pourtant, il faut bien que je la fasse si je veux me faire connaitre.Alors,, du moins pendant qu'il fait encore bon, je vais serrer les dents et continuer à sortir à la rencontre de mon public. Ce sera infiniment plus difficile quand il fera froid.

jeudi 14 juin 2012

Tentative de vie normale

Bien que cela me soit interdit, et parce que j'en ai marre de voir ce truc devant mes yeux, j'ai décidé de m'attaquer à m terrasse. tout est à refaire. je ne vais pas m'y attaquer dans son ensemble mais par petits morceaux. il faut que je casse complètement la dalle de béton qui la couvre car celle-ci n'est pas ferraillée et est largement fendue à plein d'endroits. dans ces conditions, impossible d'y mettre des carreaux.

Le travail va prendre du temps et la technique que je vais employer est inconnue des maçons. je vais remplacer la dalle existante par une série de petites plaque en béton que je vais couler dans un moule et laisser sécher avant de les poser les unes à côté des autres. Ce n'est pas prestigieux, mais au moins, j'arrive à les porter et donc à me débrouiller tout seul.

J'ai du pain sur la planche. hier, j'ai fabriqué la première dalle (44 cm / 32 cm). il faut qu'elle sèche avant de faire la suivante. Je crois que si ça marche comme je l'ai imaginé, je pourrait en être fier ! Repousser ses limites, c'est difficile mais c'est toujours source de bonheur.

lundi 14 mai 2012

Temps mort

depuis deux ou trois semaines, j'ai arrêté de prendre mon traitement. celui-ci se compose d'anti-douleurs, de draineurs pour la circulation du sang et de magnésium, le tout à dose conséqauente. je dois avouer que le résultat est surprenant. paradoxalement, je vais mieux en ne prenant plus rien.

bien-sûr, tout n'est pas résolu pour autant. avec ce manque, les douleurs sont plus présentes et ne se calment plus. pourtant, il m'est revenu une énergie que j'avais oublié depuis si longtemps. toujours à mon rythme, je me remets à travailler dans le jardin. j'ai planté un petit arbre. cela m'a pris deux jours mais je l'ai fait moi-même sans demander l'aide de personne. c'est un bonheur de réaliser quelque-chose de ses propres mains.

de plus, et ce n'est pas non plus négligeable, je n'ai plus ces coups de fatigue qui ponctuaient mes journées. j'arrive à planinfier des événements du genre "cet après-midi, je ferai cela" ! ce n'est peut-êêtre rien mais je ne pouvais même pas envisager ce genre de chose.

je pense également que des facteurs extérieus jouent en ma faveur. depuis trois jours, il fait enfin chaud et beau. mon corps ne lutte plus pour se réchauffer et chaque passage sous les rayons chauds me réconforte à un point que vous ne pouvez vous imaginer.

en tout cas, j'èspère que cela durera un moment, peut-être même jusq'à l'hiver prochain. c'est tellement agréable.

lundi 23 avril 2012

Petite absence

Je vous ai quelque peu abandonné ces jours-ci. ce n'est pas que je ne voulais plus vous parler. En fait, depuis jeudi dernier, mon corps me laisse un peu tranquille et je me sens bien. j'arrive à faire un peu de bricolage dans mon jardin et les idées pour mes livres viennent plus facilement.

En contre-partie, les idées pour alimenter ce blog ne se bousculent pas. alors, ne m'en veillez pas d'aller un peu mieux. je reviendrai dès que j'aurais des choses importantes à dire. Ne vous éloignez pas trop et n'hésitez pas à commenter ce post pour me donner vos impressions et me donner des idées de débat.

lundi 16 avril 2012

Exercice physique

la semaine dernière, j'ai proposé un lien vers un site qui explique ce à quoi doit s'attendre quelqu'un atteint de ce syndrome, mais aussi donne 9 façons de se sentir mieux dans ce combat de chaque minute. comme chaque cas est différent d'un autre, je vais me baser sur le mien pour vous montrer que des limites existent, même à la meilleure des volontés.


1 L'exercice physique


L'exercice physique est essentiel dans le traitement de la fibromyalgie et de la fatigue chronique. Chaque individu doit cependant respecter ses limites et procéder avec modération.  
 
 
dans ce volet, on prone l'activité. certes, cela peut être valable pour une personne qui ne serait atteinte que de cette maladie. mais les gens avec qui j'ai longuement dicuté et qui se battent contre ça sont tous atteint d'une autre grave maladie. dans leur cas, comme dans le mien, toute activité physique est conditionnée par l'état général de notre corps.
 
pour ma part, je suis atteint d'un autre syndrome qui touchent mes muscles. ceux-ci ne sont que trop peu résistants à l'effort physique. faire de l'exercice, même avec modération est difficile. dans un premier temps, il ne peut être qu'extrêmement limité puisqu'aujourd'hui, je ne peux plus marcher qu'un maximum de 100 mètres. ensuite, ce sont les conséquences de cet éffort qui viennent me donner la récompence de cette volonté de me sentir mieux. elle va se traduire par des crampes beaucoup plus longues et intenses, mais aussi par un essoufflement et une fatigue accrue. cette fatigue s'ajoutant à celle générée par le SFC est encore plus handicapante et demandera un arrêt immédiat et total afin de reconstruire la perte d'énergie engendrée par cet exercice.
 
cette explication comme ceux qui vont suivre veut faire connaitre aux monde la difficulté qu'ont ces gens de vivre les actes normaux de la vie. 100 mètres de marche à pied, ce n'est rien. mais cela peut se révéler un obstacle infranchissable, quelquefois.

mercredi 11 avril 2012

lundi 9 avril 2012

Début de journée difficile

C'est mardi, je descend à l'usine (1 fois par semaine). Mais aujourd'hui, mon corps n'y est pas décidé. pendant les 80 kilomètres du trajet, j'aurais bien voulu m'arrêter et dormir. ce n'aurait pas été raisonnable !

Tout en moi crie à l'aide.  Le moindre mouvement, le plus petit des pas se fait sous la contrainte. j'ai froid malgré le pullover hivernal que je porte, les mains rentrées dans les manches (sauf pour taper sur ce clavier). je ne suis vraiment pas au mieux.

En plus, je suis venu pour rien. Pas un seul courriel ne m'attend pour m'occuper et me faire penser à autre chose. Maintenant je ne peux plus reculer, trop loin de chez moi mais je suis si fatigué, à 8h du matin. Je crains le trajet de retour en début d'après-midi.

Depuis déjà deux mois, je me sens descendre sans pouvoir réagir vers un degré qui me fais peur. mon corps tombe en ruine petit à petit et je ne peux rien y faire. Hier, arthrite aux deux mains, aujourd'hui la rotule droite capricieuse, que sera demain. je n'arriva pas à me projeter dans l'avenir et c'est difficile de faire sans.

Peut-être est-ce passager mais ce passage ressemble tellement à celui que j'ai connu il y a 3 ans. Ce n'est vraiment pas pour me rassurer. mais comme le dit l'adage, demain est un autre jour.

vendredi 6 avril 2012

Petit tour du monde en quelques lignes

Je suis content car depuis que j'ai repris l'écriture de mon blog, j'ai des visites de façon régulières. Et ce qui est le plus fort, c'est que les visiteurs sont loins d'être tous français. il y en a de tous les horizons : USA, Russie, Allemagne, Canada, Slovénie, France (2videmment) .... et d'autres encore. C'est extraordinaire !

Je tiens à vous remercier tous pour l'intérêt que vous portez à mes écrits. N'hésitez pas à laisser une trace de votre passage sous la forme d'un témoignage. Petit jeu par exemple, laisser en commentaire de ce post la ville et le pays d'où vous êtes. Ce serai intéressant d'en faire une carte.

mercredi 4 avril 2012

Mauvaise soirée

Hier, je suis rentré chez moi juse après 14h. j'ai eu énornément de mal à faire les 80 km qui me séparent de chez moi. J'ai d'ailleurs failli m'arrêter un moment au bord de la route. J'ai ressenti un besoin terrible de dormir pendant les vingt ou trente derniers kilomètres. Pourtant, j'avais bu un bon café avant de partir, mais ça ne sert plus à rien. En plus, malgré les 18 degrés qu'il faisait, j'avais froid comme s'il n'en faisait que 5 ou 6. Heureusement, je suis arrivé à bon port en entier.

Comme j'ai roulé moins vite, je n'ai pas pu dormir avant d'aller voir mon kiné. ce qui est déjà positif là-dedans, c'est qu'il a pu se rendre compte de la tète que j'ai ce genre de jours. Ma tète, depuis le matin me faisait beaucoup souffrir à cause de cervicales coincées. Quand je suis rentré enfin chez moi, libre de toute contrainte horaire, il était plus de 17h. Je ne me suis pas fait prier pour me mettre en collants (toujours mes collants Damart sous mes pantalons pour garder les jambes au chaud et éviter les crampes trop fortes) t me glisser sous la couette. Résultat 2h30 de sieste !

Mais au lever, ce n'a pas été mieux. c'est comme si je ne m'étais pas couché. J'était très très fatigué, tenaillé par une migraine qui n'en est pas une (et donc, aucun médicament n'est efficace). Je suis resté là à végéter comme un  légume, le corps entier rempli de douleurs et de contractures. ça été une soirée des pires que j'ai connues, même par rapport à celles de 2009, année cauchemardesque pour moi.

Cette nuit, j'eai tout de même réussit à bien dormir. mes jambes sont encore très dures et douloureuses, ma nuque est raides également, mais il pleut, signe que tout devrait s'améliorer un peu. Aujourd'hui, je ne travaille pas. d'ailleurs, je ne suis même pas sûr de le pouvoir. Voilà ce qu'est mon quotidien, imprévisible et destructeur. Je vais rester au repos et bien au chaud à regarder la pluie tomber et attendre d'aller mieux.

Demain n'est-il pas un autre jour ?

samedi 31 mars 2012

Mesure d'activité

Je voudrais vous faire partager et toucher du doigt ce qui engendre une fatigue terrible et me pose énormément de problèmes dans mes choix de vie.

Parce que c'est samedi, et qu'il faut un temps exceptionnellement beau, je suis allé dans mon jardin pour enlever un peu d'herbe. Pour cela, j'ai utilisé une picole. En coupant les mottes d'herbes au plus court, cela me permet de m'en débarrasser pour un moment.

Après avoir donner une trentaine de coups avec cet instrument, j'ai été obligé de cesser et de retrer à l'intérieur. Mon corps est devenu fatigué comme si j'avais fait ce geste toute la journée. Cet après-midi, nous avions prévu de sortir. au lieu de cela, ce fut deux heures et demie de sommeil total.

Comprenez maintenant qu'il m'est difficile de prévoir des actes alors que n'importe quelle action ridiculement facile me cloue sur place pour six heures. Comment faites-vous pour faire tant de choses dans votre vie. J'aimerais tellement pouvoir en faire le quart.

mercredi 28 mars 2012

Séance de torture

Lundi, mon nouveau kiné s'est mis en tète de me faire faire des assouplissements. Il m'a dit que cela ne pouvait pas me faire de mal et que comme ça, mes muscles se fortifieraient un peu. le ne suis pas contre puisque je ne fais plus grand-chose de physique. D'ailleurs, pour en témoigner, ma cuisse droite ne fait plus que la moitié de sa circonférence d'origine.

- Nous allons y aller crescendo, m'a-t-il expliqué, pour voir jusqu'où on pourra aller.

Je l'ai laissé faire. J'ai fait trois exercices d'étirement et en sortant de son cabinet, je me suis dit que c'était peut-être lui qui avait raison.

Mais après une heure, j'ai eu de plus en plus mal aux jambes, hanches, genoux, chevilles et autre dos. Un truc pas possible, comme si on les écrasait. Ce matin, trois jours après, donc, j'ai toujours autant de douleurs. ma femme m'a même sugéré d'éviter de marcher. Ce n'est pas rien ! Même au repos, une douleur de fond se rappelle à moi.

Alors, question "crescendo", je crois qu'il a déjà dépassé le maximum possible et qu'il faut se rendre à l'évidence, je ne pourrait pas devenir souple.

lundi 26 mars 2012

Changer mon fusil d'épaule, c'est difficile

Hier, nous avons eu une mésaventure avec un chien qui n'a pas arrêter de venir chez nous. Le résultat de cette visite est l'impossibilité de faire aller le notre dans le jardin mais aussi qu'il n'a cessé d'aboyer de la journée. Quoi de plus normal !!!

Mais il y a eu à cela une conséquence. J'ai prévu cette année de faire faire quelques travaux dans la maison. Je me suis préparé dans ma tète à ces travaux qui doivent intervenir dans les mois qui arrivent. Hier, avec cet envahisseur à quatre pattes, tout a changé.

Mon épouse a eu peur et m'a demandé de finir en priorité la clôture du jardin. cela me pose différents problèmes. D'ailleurs, dès cette décision prise, j'ai mesuré l'ampleur de la tâche qui m'attend et je me suis senti très mal.

Faire réaliser une clôture de grillage de 30 mètres, ce n'est pas si facile. Il faut tout préparer. il va falloir que je désherbe la partie qui doit accueillir les travaux et cela ne sera pas de tout repos. Je me suis senti complètement perdu et même dépassé par l'ampleur de la tâche, moi qui m'arrête toutes les trois pelletées...

Bien-sûr, je vais le faire. Mais je pense que cela va être difficile à vivre. On verra bien...

samedi 24 mars 2012

Pur moment de plaisir

Cet après-midi, il faisait 20 degrés à l'ombre. je me suis dit que c'était l'occasion de faire ma sieste dehors. Et puis, le docteur m'a dit qu'il fallait que je m'aère. J'ai donc sorti une chaise longue et mon inséparable couette, et je me suis couché comme dans un vrai lit, avec la ferme intention de dormir.

Là, j'ai bénéficié de la forte chaleur, encore accentuée par la couverture. Qu'il est agréable de se sentir au chaud sans aucun frisson dans le corps. je me suis endormi comme un bébé et suis resté absent presqu'une heure.

Expérience à recommencer dès lundi si le temps le permet.

vendredi 23 mars 2012

Proposition

Depuis que j'ai repris la tenue de ce blog, je suis agréablement surpris par le nombre de visites quotidiennes. Il tourne en myenne autour de 15. Je vous remercie par le bais de ce post, toutes et tous, pour l'intérêt que vous me portez.

Maintenant, l'expérience pourrait aller plus loin et deviendrai dès lors plus sympatique si vous me laissiez en retour votre avis. Qu'importe la forme et le vocabulaire employé, le plus important n'est-il pas d'échanger ?

Alors, jetez-vous à l'eau et prenez votre plume électronique. Je vous attends !!!

Encore merci à tout le monde.

jeudi 22 mars 2012

Quelque-chose de différent

Ce matin, je voudrais évoquer un sujet différents que mes petits problèmes perso. La prestation clownesque de la police française à Toulouse.

Depuis plus de 30 trente heures, l'auteur du massacre de 3 enfants (j'appelle cela un massacre pour ma part) et de plusieurs autres personnes est retranché dans l'un de ses appartements. Depuis plus de trente heures, nos super forces de police et tous ceux qui transitent autour attendent je ne sais quel signe pour arrêter ce monstre.

J'ai, il faut l'avouer, béni ces mêmes services de police pour la rapidité avec laquelle ils avaient trouvé ce meurtier d'enfants. Mais au lieu, d'appréhender cet homme dont plus aucun doute ne subsiste face à sa cupabilité, ils attendent... depuis plus de trente heures.

Hier, notre ministre expliquait que si ils le tuaient, la France donnerait l'image d'un pays pire que ce que font les terroristes puisqu'il n'auraient pas permis à ce tueur d'enfants d'avoir un procès équitable. voici résumé le prix de la vie de trois enfants pris dans un terrorisme qui a dépassé cette fois les limites de l"horreur : traiter un abjecte assasin d'enfant comme un inocent. Est-ce bien raisonnable ?

Ce matin, la police se demande si cet assassin est toujours en vie. J'aurais envie de dire et même d'hurler que si c'est le cas, c'est bien fait pour leur gxxxxx !!!  A trop en vouloir, il arrive que parfois, on perde tout !

Je voudrais savoir quel est le sentiment des parents de ses petits enfants face à cet éventail de bons soins envers ce tueur d'enfants. je pense qu'ils s'en réjouissent et qu'ils ne veulent surtout pas traumatiser cet assassin d'enfants.

Je souhaite pour ma part qu'il soit mort ou enfuit pour qu'il naisse un véritable scandale face à l'immobilité de nos services de sécurité. Peut-être le peuple français, en cette veille d'élections présidentielles, trouvera le courage de dire ce qu'il pense et n'aceptera pas que cette clownerie reste impunie et sans suite.

Réagissons, il a tué des ENFANTS, quand-même !!!!!!!!!!!!!!!!!!

lundi 19 mars 2012

Il parait que mon premier roman "Prisonnière", paru sous le pseudo de Luca Pavese est le reflet de ce que je vivais à cette époque. Et dans la foulée, puisque les bases de mon personnage étaient posées, j'en ai écrit un second.

Si vous voulez en savoir plus sur moi, lisez-moi ... et commentez !

Surprise de taille

Je viens d'en apprendre une bonne ! Pour moi, encore une fois, cela remet en cause l'organisation que j'ai réussi à mettre en place pour mes soins. Comme tous les ans, mon kiné se fait la malle. Je l'ai appris officieusement au cours de la séance de ce matin.

Mercredi, je dois avoir une séance avec celui qui s'en va. Aura-t-il le courage de me l'annoncer ce jour-là. Il vaudrait mieux puisqu'il est sensé partir à la fin de la semaine prochaine.

Comment voulez-vous qu'il y ait du progrès, sachant que pour un malade, la régularité est une source de bienfait. On dirait bien que pour moi, c'est raté !!!

dimanche 18 mars 2012

Dimanche sympa

Aujourd'hui, mes parents sont venus manger. Cela s'est bien passé et ils étaient content d'être venus. Mais, pour moi, cela a un coût. Comme tout le monde, pour satisfaire mes invité, j'ai passé la mâtinée debout dans la cuisine. Ensuite, à table, les allées et retours pour servir et débarrasser... Enfin, ce soir, je suis un peu fatigué mais je pense que c'est demain que les sensations réelles vont se découvrir. On verra bien à ce moment-là.

samedi 17 mars 2012

Faut bien manger

Ce matin, je suis sorti pour faire les courses. Oh, pas grand-chose ! La pharmacie, 4 articles au supermarché et l'essence dans la voiture. En tout, je suis resté dehors moins d'une heure. Je suis rentré , contraint de me recoucher une heure tellement j'étais fatigué. à peine le temps de me faire un lait chaud et je suis allé me coucher.

C'est quand vous avez sommeil le soir après minuit, dans votre salon. Et bien là, il était onze heure du matin. C'est difficile de se dire que votre journée se termine seulement trois heures après vous être levé de votre nuit.

En plus, malgré les 15 degrés qu'il fait aujourd'hui, je suis gelé, sous mon pull à capuche (que j'ai d'ailleurs remonté pour essayé de me réchauffer), ma peau est glacée. je ne supporte plus ce froid.

Demain, pour une fois, je reçois pour le repas de midi. Je pense que cela sera compliqué à géré mais comme l'invitation est lancée, ... je vous raconterai !!!

vendredi 16 mars 2012

Baromètre

Hier soir, j'ai eu la preuve que j'avais atteint depuis un moment un état de fatigue supérieur à la normale (ma normale à moi). Je n'arrive plus à écrire, c'est-à-dire qu'après cinq minutes tout au plus d'écriture sur mon roman, il faut que je m'arrête. Mon cerveau en a assez et ne veut plus continuer. Pour cela, il remet continuellement en question ce que je couche sur le papier et jusqu'au bien fondé de cette activité. C'est pour cela que je parle de baromètre. quand je ne peux pas écrire comme je le souhaite, que les idées et les mots font grèves, c'est que je vais mal.

Et c'est très difficile à encaisser car depuis 2009, l'écriture est devenue un échappatoire, une bulle d'oxygène. Elle me permet de vivre par procuration et de me libérer de mes craintes et de mes angoisses. Je pense même qu'elle m'a permis de ne pas couler définitivement à certains moments très difficiles.

Donc, abandonner cette activité salvatrice est synonyme de fin, dans un certain sens. J'ai tant de sentiments, de questionnements, d'avis à hurler à ce monde qui va maintenant beaucoup trop vite pour moi. Je ne me reconnais plus. Je vis, c'est super, mais le prix à payer est trop élevé. 

Dans mon enfance, on m'a fait croire à des possibilités que je ne pourrai jamais atteindre et aujourd'hui, pour avoir essayé de le faire, je suis à jamais cloué au sol. Mon projet de vie, maintenant, consiste à retrouver un rythme de vie qui me permette de continuer à faire ce que j'aime sans trop de difficultés. Ecrire, travailler un peu pour assurer le nécessaire, c'est juste ce que j'ai besoin. Mais il y a encore une chose que je ressens et qui me pèse autant que les douleurs et la fatigue qui m'habitent, c'est la solitude. je me sens tellement seul, incapable de confier mes états d'âme profonds à quelqu'un d'autre qu'à ce blog virtuel. Alors je garde tout en moi et j'attends d'aller mieux pour affirmer que la vie est belle.

jeudi 15 mars 2012

Douce nuit


Hier soir, j'ai testé quelque-chose. Puisque dormir dans mon lit devient très difficile à cause des douleurs, je pars du principe que moins je serai dans mon lit, mieux je me sentirai. Mon épouse se couchant toujours aux alentours d'une heure du matin (voire plus tard encore), j'ai sauté sur l'occasion pour aller me coucher en même temps qu'elle.

Mais je sais pertinemment qu'il m'est impossible de veiller aussi tard. Donc, le canapé du salon a été hier soir ma première couche jusqu'à 1h15. Et puis, dodo dans mon lit jusqu'à 7h45 ce matin. Dans l'ensemble, on dirait que j'ai mieux dormi.Les douleurs sont là, bien-sûr, mais elles ne sont venus que bien plus tard. On verra si c'est toujours le cas la nuit prochaine.

Il faut dire que la nuit de lundi à mardi a été, disons, blanche. je ne pouvais pas rester plus de quelques minutes dans la même position, à cause des pics de douleur et des crampes dans les jambes et les pieds (les deux).
Plusieurs fois dans la nuit, elles se sont mises à tressauter sous l'effet des contractures. contrairement à d'habitude, ce phénomène a duré à chaque fois près d'une demie-heure, empêchant de ce fait tout endormissement.

Dans ce contexte, oui, je peut dire que j'ai bien dormi !!!

mardi 13 mars 2012

Mardi, lendemain de lundi

Ce matin, comme tous les mardis, je suis descendu à mon bureau, à 80 kms de chez moi. La nuit a été courte et ne m'a pas reposé du tout. Ce matin, heureusement, il faisait moins froid.

Comme hier a été compliqué au niveau de la fatigue, je ne me faisait pas d'illusions et j'ai bien fait ! Je n'étais pas encore arrivé que je ressentais déjà les douleurs envahir mes pieds, mes jambes, le bas de mon dos et mes bras et poignets. Et pourtant, dans la voiture, j'évite de rester debout !!!

Toute la matinée, j'ai eu mal partout. C'est tout de même difficile de se dire que c'est un état normal pour moi. Toute la matinée, également, je suis resté dans un état second, ni endormi mais encore moins éveillé. j'arrivais à travailler mais sans être réellement présent.

Mais à 14h, lorsque j'ai repris la voiture pour revenir à la maison, une excellente surprise m'attendait, comme un cadeau du Ciel pour mon corps glacé. Il faisait 23 degrés. Tel le lézard, j'ai emmagasinné la chaleur, profité de ses rayons. Arrivé chez moi, j'étais bien réchauffé. Quel bonheur de ne plus lutter contre un froid qui ne vous quitte jamais. C'est très fatigué mais heureux de ce moment de bonheur que j'ai été me coucher, passage obligé de ma vie, pour plus de deux heures.

lundi 12 mars 2012

Point de la situation

Depuis un petit mois, j'ai l'impression d'en être revenu à mon état d'il y a trois ans. cela m'était délà arrivé en 2010. Je suis très fatigué, cela ne change pas vraiment, même si je pense que la fatigue est plus handicante que le reste de mes problèmes.

Ce qui est plus gênant au quotidien c'est le surcroît de douleur qui esr arrivé sans se faire annoncer. j'ai mal aux jambes en permanence. c'est comme si on les tordait pour les essorer. c'est terrible. mais en plus, mes articulations me lâchent. cela commence par les rotules qui n'en font qu'à leur tète. sans prévenir, mes appuis se dérobent et hop, c'est une tentative de chute. mais je veille !!!

En tout cas, si l'on ajoute bout à bout ces différents problèmes, on peut imaginer ma fatigue. je n'arrive même plus à écrire. c'est un problème. Surtout que cela ne semble pas vouloir se résorber.

Demain, je vais travailler. Je pense que je vais devoir cacher tout ce que je ressent et faire comme si, malgré tout, tout allait bien. J'ai de moins en moins d'énergie à offrir, et pourtant, il faut continuer...

Courage à toutes et à tous.

Le retour

Je n'étais pas revenu sur ce blog depuis plus de deux ans. quelque-part, cela me manquait. je vais essayer à partir de ce soir de revenir régulièrement pour vous donner de mes nouvelles.

Je rappelle aux personnes qui pourraient nous rejoindre cette année que ces pages servent de support pour expliquer mes problèmes de santé et mes ressentis dans ma vie quotidienne.

Si je ne suis pas venu écrire sur ce forum, ce n'est pas parce que je n'avais rien à raconter, que ma santé s'était miraculeusement aléliorée. Non, rien de tout cela ! En fait, j'ai eu l'impression de trop m'écouter et de pleurer sur mon sort. Mais depuis quelques semaines, j'ai retrouvé le besoin de me confier car la charge que je porte devient à nouveau bien lourde.

Donc, je reprends mon témoignage, peut-être un de plus, pour la postérité. N'hésitez pas à me faire connaitre votre sentiment ou même vos idées.

Bien à vous.