mercredi 15 août 2012

Test de résistance

La semaine passée, j'ai voulu essayer de voir par moi-même si j'arrivais à tenir le coup face à un surcroît de travail. j'ai choisi de participer à deux salons littéraires qui se passaient loin de chez moi et qui plus est le soir tard. Je me suis dit si je ne ressentais pas trop le contrecoup d'un tel traitement, je pourrai plus me consacrer à la promotion de mes romans.

De toute manière, il n'y avait que deux solutions et je savais que cela laisserai des traces. Restait à savoir ce que je ressentirai en réalité. Dans un premier temps, je dois dire que j'ai passé deux bonnes soirée et qu'en aucun cas, je ne le regrette.

pour la première soirée, qui a eu lieu le 7 août, sur le port du Brusc, nous avons eu à souffrir du froid. un vent en grosses rafale venait de la mer et glaçait mon corps immobile. le gilet de laine que j'avais pris ne suffisait pas à me protéger. Le second rassemblement, à Sausset les Pins a été baigné d'un meilleur temps. pas de vent sur le petit port et une douceur jusqu'à plus de 22h.

Après coup, je peux dire que cela s'est bien terminé. les douleurs, bien-sûr, ont été plus vives dans les jambes et le dos, le lendemain du premier soir et pendant deux jours pour le second mais c'est resté tolérable et, de ce côté-là, c'est à refaire. Mais la fatigue s'est fait sentir, surtout après le second salon. je suis resté deux jours dans une espèce d'envie de dormir et de lassitude que je connais bien et qui traduit un besoin de repos important. je n'ai pas forcé, ne réalisant que le minimum nécessaire. petit à petit, je récupère.

En conclusion, je peux dire que réaliser ma propo n'est pas de tout repos. Pourtant, il faut bien que je la fasse si je veux me faire connaitre.Alors,, du moins pendant qu'il fait encore bon, je vais serrer les dents et continuer à sortir à la rencontre de mon public. Ce sera infiniment plus difficile quand il fera froid.