samedi 31 mars 2012

Mesure d'activité

Je voudrais vous faire partager et toucher du doigt ce qui engendre une fatigue terrible et me pose énormément de problèmes dans mes choix de vie.

Parce que c'est samedi, et qu'il faut un temps exceptionnellement beau, je suis allé dans mon jardin pour enlever un peu d'herbe. Pour cela, j'ai utilisé une picole. En coupant les mottes d'herbes au plus court, cela me permet de m'en débarrasser pour un moment.

Après avoir donner une trentaine de coups avec cet instrument, j'ai été obligé de cesser et de retrer à l'intérieur. Mon corps est devenu fatigué comme si j'avais fait ce geste toute la journée. Cet après-midi, nous avions prévu de sortir. au lieu de cela, ce fut deux heures et demie de sommeil total.

Comprenez maintenant qu'il m'est difficile de prévoir des actes alors que n'importe quelle action ridiculement facile me cloue sur place pour six heures. Comment faites-vous pour faire tant de choses dans votre vie. J'aimerais tellement pouvoir en faire le quart.

mercredi 28 mars 2012

Séance de torture

Lundi, mon nouveau kiné s'est mis en tète de me faire faire des assouplissements. Il m'a dit que cela ne pouvait pas me faire de mal et que comme ça, mes muscles se fortifieraient un peu. le ne suis pas contre puisque je ne fais plus grand-chose de physique. D'ailleurs, pour en témoigner, ma cuisse droite ne fait plus que la moitié de sa circonférence d'origine.

- Nous allons y aller crescendo, m'a-t-il expliqué, pour voir jusqu'où on pourra aller.

Je l'ai laissé faire. J'ai fait trois exercices d'étirement et en sortant de son cabinet, je me suis dit que c'était peut-être lui qui avait raison.

Mais après une heure, j'ai eu de plus en plus mal aux jambes, hanches, genoux, chevilles et autre dos. Un truc pas possible, comme si on les écrasait. Ce matin, trois jours après, donc, j'ai toujours autant de douleurs. ma femme m'a même sugéré d'éviter de marcher. Ce n'est pas rien ! Même au repos, une douleur de fond se rappelle à moi.

Alors, question "crescendo", je crois qu'il a déjà dépassé le maximum possible et qu'il faut se rendre à l'évidence, je ne pourrait pas devenir souple.

lundi 26 mars 2012

Changer mon fusil d'épaule, c'est difficile

Hier, nous avons eu une mésaventure avec un chien qui n'a pas arrêter de venir chez nous. Le résultat de cette visite est l'impossibilité de faire aller le notre dans le jardin mais aussi qu'il n'a cessé d'aboyer de la journée. Quoi de plus normal !!!

Mais il y a eu à cela une conséquence. J'ai prévu cette année de faire faire quelques travaux dans la maison. Je me suis préparé dans ma tète à ces travaux qui doivent intervenir dans les mois qui arrivent. Hier, avec cet envahisseur à quatre pattes, tout a changé.

Mon épouse a eu peur et m'a demandé de finir en priorité la clôture du jardin. cela me pose différents problèmes. D'ailleurs, dès cette décision prise, j'ai mesuré l'ampleur de la tâche qui m'attend et je me suis senti très mal.

Faire réaliser une clôture de grillage de 30 mètres, ce n'est pas si facile. Il faut tout préparer. il va falloir que je désherbe la partie qui doit accueillir les travaux et cela ne sera pas de tout repos. Je me suis senti complètement perdu et même dépassé par l'ampleur de la tâche, moi qui m'arrête toutes les trois pelletées...

Bien-sûr, je vais le faire. Mais je pense que cela va être difficile à vivre. On verra bien...

samedi 24 mars 2012

Pur moment de plaisir

Cet après-midi, il faisait 20 degrés à l'ombre. je me suis dit que c'était l'occasion de faire ma sieste dehors. Et puis, le docteur m'a dit qu'il fallait que je m'aère. J'ai donc sorti une chaise longue et mon inséparable couette, et je me suis couché comme dans un vrai lit, avec la ferme intention de dormir.

Là, j'ai bénéficié de la forte chaleur, encore accentuée par la couverture. Qu'il est agréable de se sentir au chaud sans aucun frisson dans le corps. je me suis endormi comme un bébé et suis resté absent presqu'une heure.

Expérience à recommencer dès lundi si le temps le permet.

vendredi 23 mars 2012

Proposition

Depuis que j'ai repris la tenue de ce blog, je suis agréablement surpris par le nombre de visites quotidiennes. Il tourne en myenne autour de 15. Je vous remercie par le bais de ce post, toutes et tous, pour l'intérêt que vous me portez.

Maintenant, l'expérience pourrait aller plus loin et deviendrai dès lors plus sympatique si vous me laissiez en retour votre avis. Qu'importe la forme et le vocabulaire employé, le plus important n'est-il pas d'échanger ?

Alors, jetez-vous à l'eau et prenez votre plume électronique. Je vous attends !!!

Encore merci à tout le monde.

jeudi 22 mars 2012

Quelque-chose de différent

Ce matin, je voudrais évoquer un sujet différents que mes petits problèmes perso. La prestation clownesque de la police française à Toulouse.

Depuis plus de 30 trente heures, l'auteur du massacre de 3 enfants (j'appelle cela un massacre pour ma part) et de plusieurs autres personnes est retranché dans l'un de ses appartements. Depuis plus de trente heures, nos super forces de police et tous ceux qui transitent autour attendent je ne sais quel signe pour arrêter ce monstre.

J'ai, il faut l'avouer, béni ces mêmes services de police pour la rapidité avec laquelle ils avaient trouvé ce meurtier d'enfants. Mais au lieu, d'appréhender cet homme dont plus aucun doute ne subsiste face à sa cupabilité, ils attendent... depuis plus de trente heures.

Hier, notre ministre expliquait que si ils le tuaient, la France donnerait l'image d'un pays pire que ce que font les terroristes puisqu'il n'auraient pas permis à ce tueur d'enfants d'avoir un procès équitable. voici résumé le prix de la vie de trois enfants pris dans un terrorisme qui a dépassé cette fois les limites de l"horreur : traiter un abjecte assasin d'enfant comme un inocent. Est-ce bien raisonnable ?

Ce matin, la police se demande si cet assassin est toujours en vie. J'aurais envie de dire et même d'hurler que si c'est le cas, c'est bien fait pour leur gxxxxx !!!  A trop en vouloir, il arrive que parfois, on perde tout !

Je voudrais savoir quel est le sentiment des parents de ses petits enfants face à cet éventail de bons soins envers ce tueur d'enfants. je pense qu'ils s'en réjouissent et qu'ils ne veulent surtout pas traumatiser cet assassin d'enfants.

Je souhaite pour ma part qu'il soit mort ou enfuit pour qu'il naisse un véritable scandale face à l'immobilité de nos services de sécurité. Peut-être le peuple français, en cette veille d'élections présidentielles, trouvera le courage de dire ce qu'il pense et n'aceptera pas que cette clownerie reste impunie et sans suite.

Réagissons, il a tué des ENFANTS, quand-même !!!!!!!!!!!!!!!!!!

lundi 19 mars 2012

Il parait que mon premier roman "Prisonnière", paru sous le pseudo de Luca Pavese est le reflet de ce que je vivais à cette époque. Et dans la foulée, puisque les bases de mon personnage étaient posées, j'en ai écrit un second.

Si vous voulez en savoir plus sur moi, lisez-moi ... et commentez !

Surprise de taille

Je viens d'en apprendre une bonne ! Pour moi, encore une fois, cela remet en cause l'organisation que j'ai réussi à mettre en place pour mes soins. Comme tous les ans, mon kiné se fait la malle. Je l'ai appris officieusement au cours de la séance de ce matin.

Mercredi, je dois avoir une séance avec celui qui s'en va. Aura-t-il le courage de me l'annoncer ce jour-là. Il vaudrait mieux puisqu'il est sensé partir à la fin de la semaine prochaine.

Comment voulez-vous qu'il y ait du progrès, sachant que pour un malade, la régularité est une source de bienfait. On dirait bien que pour moi, c'est raté !!!

dimanche 18 mars 2012

Dimanche sympa

Aujourd'hui, mes parents sont venus manger. Cela s'est bien passé et ils étaient content d'être venus. Mais, pour moi, cela a un coût. Comme tout le monde, pour satisfaire mes invité, j'ai passé la mâtinée debout dans la cuisine. Ensuite, à table, les allées et retours pour servir et débarrasser... Enfin, ce soir, je suis un peu fatigué mais je pense que c'est demain que les sensations réelles vont se découvrir. On verra bien à ce moment-là.

samedi 17 mars 2012

Faut bien manger

Ce matin, je suis sorti pour faire les courses. Oh, pas grand-chose ! La pharmacie, 4 articles au supermarché et l'essence dans la voiture. En tout, je suis resté dehors moins d'une heure. Je suis rentré , contraint de me recoucher une heure tellement j'étais fatigué. à peine le temps de me faire un lait chaud et je suis allé me coucher.

C'est quand vous avez sommeil le soir après minuit, dans votre salon. Et bien là, il était onze heure du matin. C'est difficile de se dire que votre journée se termine seulement trois heures après vous être levé de votre nuit.

En plus, malgré les 15 degrés qu'il fait aujourd'hui, je suis gelé, sous mon pull à capuche (que j'ai d'ailleurs remonté pour essayé de me réchauffer), ma peau est glacée. je ne supporte plus ce froid.

Demain, pour une fois, je reçois pour le repas de midi. Je pense que cela sera compliqué à géré mais comme l'invitation est lancée, ... je vous raconterai !!!

vendredi 16 mars 2012

Baromètre

Hier soir, j'ai eu la preuve que j'avais atteint depuis un moment un état de fatigue supérieur à la normale (ma normale à moi). Je n'arrive plus à écrire, c'est-à-dire qu'après cinq minutes tout au plus d'écriture sur mon roman, il faut que je m'arrête. Mon cerveau en a assez et ne veut plus continuer. Pour cela, il remet continuellement en question ce que je couche sur le papier et jusqu'au bien fondé de cette activité. C'est pour cela que je parle de baromètre. quand je ne peux pas écrire comme je le souhaite, que les idées et les mots font grèves, c'est que je vais mal.

Et c'est très difficile à encaisser car depuis 2009, l'écriture est devenue un échappatoire, une bulle d'oxygène. Elle me permet de vivre par procuration et de me libérer de mes craintes et de mes angoisses. Je pense même qu'elle m'a permis de ne pas couler définitivement à certains moments très difficiles.

Donc, abandonner cette activité salvatrice est synonyme de fin, dans un certain sens. J'ai tant de sentiments, de questionnements, d'avis à hurler à ce monde qui va maintenant beaucoup trop vite pour moi. Je ne me reconnais plus. Je vis, c'est super, mais le prix à payer est trop élevé. 

Dans mon enfance, on m'a fait croire à des possibilités que je ne pourrai jamais atteindre et aujourd'hui, pour avoir essayé de le faire, je suis à jamais cloué au sol. Mon projet de vie, maintenant, consiste à retrouver un rythme de vie qui me permette de continuer à faire ce que j'aime sans trop de difficultés. Ecrire, travailler un peu pour assurer le nécessaire, c'est juste ce que j'ai besoin. Mais il y a encore une chose que je ressens et qui me pèse autant que les douleurs et la fatigue qui m'habitent, c'est la solitude. je me sens tellement seul, incapable de confier mes états d'âme profonds à quelqu'un d'autre qu'à ce blog virtuel. Alors je garde tout en moi et j'attends d'aller mieux pour affirmer que la vie est belle.

jeudi 15 mars 2012

Douce nuit


Hier soir, j'ai testé quelque-chose. Puisque dormir dans mon lit devient très difficile à cause des douleurs, je pars du principe que moins je serai dans mon lit, mieux je me sentirai. Mon épouse se couchant toujours aux alentours d'une heure du matin (voire plus tard encore), j'ai sauté sur l'occasion pour aller me coucher en même temps qu'elle.

Mais je sais pertinemment qu'il m'est impossible de veiller aussi tard. Donc, le canapé du salon a été hier soir ma première couche jusqu'à 1h15. Et puis, dodo dans mon lit jusqu'à 7h45 ce matin. Dans l'ensemble, on dirait que j'ai mieux dormi.Les douleurs sont là, bien-sûr, mais elles ne sont venus que bien plus tard. On verra si c'est toujours le cas la nuit prochaine.

Il faut dire que la nuit de lundi à mardi a été, disons, blanche. je ne pouvais pas rester plus de quelques minutes dans la même position, à cause des pics de douleur et des crampes dans les jambes et les pieds (les deux).
Plusieurs fois dans la nuit, elles se sont mises à tressauter sous l'effet des contractures. contrairement à d'habitude, ce phénomène a duré à chaque fois près d'une demie-heure, empêchant de ce fait tout endormissement.

Dans ce contexte, oui, je peut dire que j'ai bien dormi !!!

mardi 13 mars 2012

Mardi, lendemain de lundi

Ce matin, comme tous les mardis, je suis descendu à mon bureau, à 80 kms de chez moi. La nuit a été courte et ne m'a pas reposé du tout. Ce matin, heureusement, il faisait moins froid.

Comme hier a été compliqué au niveau de la fatigue, je ne me faisait pas d'illusions et j'ai bien fait ! Je n'étais pas encore arrivé que je ressentais déjà les douleurs envahir mes pieds, mes jambes, le bas de mon dos et mes bras et poignets. Et pourtant, dans la voiture, j'évite de rester debout !!!

Toute la matinée, j'ai eu mal partout. C'est tout de même difficile de se dire que c'est un état normal pour moi. Toute la matinée, également, je suis resté dans un état second, ni endormi mais encore moins éveillé. j'arrivais à travailler mais sans être réellement présent.

Mais à 14h, lorsque j'ai repris la voiture pour revenir à la maison, une excellente surprise m'attendait, comme un cadeau du Ciel pour mon corps glacé. Il faisait 23 degrés. Tel le lézard, j'ai emmagasinné la chaleur, profité de ses rayons. Arrivé chez moi, j'étais bien réchauffé. Quel bonheur de ne plus lutter contre un froid qui ne vous quitte jamais. C'est très fatigué mais heureux de ce moment de bonheur que j'ai été me coucher, passage obligé de ma vie, pour plus de deux heures.

lundi 12 mars 2012

Point de la situation

Depuis un petit mois, j'ai l'impression d'en être revenu à mon état d'il y a trois ans. cela m'était délà arrivé en 2010. Je suis très fatigué, cela ne change pas vraiment, même si je pense que la fatigue est plus handicante que le reste de mes problèmes.

Ce qui est plus gênant au quotidien c'est le surcroît de douleur qui esr arrivé sans se faire annoncer. j'ai mal aux jambes en permanence. c'est comme si on les tordait pour les essorer. c'est terrible. mais en plus, mes articulations me lâchent. cela commence par les rotules qui n'en font qu'à leur tète. sans prévenir, mes appuis se dérobent et hop, c'est une tentative de chute. mais je veille !!!

En tout cas, si l'on ajoute bout à bout ces différents problèmes, on peut imaginer ma fatigue. je n'arrive même plus à écrire. c'est un problème. Surtout que cela ne semble pas vouloir se résorber.

Demain, je vais travailler. Je pense que je vais devoir cacher tout ce que je ressent et faire comme si, malgré tout, tout allait bien. J'ai de moins en moins d'énergie à offrir, et pourtant, il faut continuer...

Courage à toutes et à tous.

Le retour

Je n'étais pas revenu sur ce blog depuis plus de deux ans. quelque-part, cela me manquait. je vais essayer à partir de ce soir de revenir régulièrement pour vous donner de mes nouvelles.

Je rappelle aux personnes qui pourraient nous rejoindre cette année que ces pages servent de support pour expliquer mes problèmes de santé et mes ressentis dans ma vie quotidienne.

Si je ne suis pas venu écrire sur ce forum, ce n'est pas parce que je n'avais rien à raconter, que ma santé s'était miraculeusement aléliorée. Non, rien de tout cela ! En fait, j'ai eu l'impression de trop m'écouter et de pleurer sur mon sort. Mais depuis quelques semaines, j'ai retrouvé le besoin de me confier car la charge que je porte devient à nouveau bien lourde.

Donc, je reprends mon témoignage, peut-être un de plus, pour la postérité. N'hésitez pas à me faire connaitre votre sentiment ou même vos idées.

Bien à vous.