mardi 4 août 2009

Je suis très frileux ... et vous ?

Je voudrais vous parler aujourd'hui d'un phénomène qui, à ce que je sais, se rencontre plutôt chez la femme. Je ne suis pas certain que beaucoup d'homme en souffre comme j'en souffre moi-même. Ce post risque d'être un peu long, je vais vous parler de ma relation au froid.

Jusqu'à l'âge de 30 ans environ, je n'ai jamais eu froid. J'ai fait mes études dans les Hautes-Alpes et sous la neige de février, je restais en T-shirt, au grand désespoir de beaucoup de monde. Je n'aurai même pas supporté de rajouter un pull.

Mais depuis cette époque, tout s'est inversé. Certes, je ne supporte toujours pas la chaleur dès qu'elle dépasse 23 ou 24 degrés, mais surtout, je ne supporte plus le froid. Le froid a sur moi des effets dont je dois me méfier.

Un des points que je dois absolument protéger est le ventre. C’est souvent à cause d’un refroidissement de celui-ci que je me retrouve dans de fâcheuses situations. Un coup de froid sur le ventre et c’est la crise de coliques assurée. Plusieurs heures sont nécessaires pour les faire passer. Le dos est aussi sensible au froid et se bloque dès qu’il en a l’occasion.

C’est pour cela que je traine toujours avec moi un gilet, un sweat-shirt ou un ciré. Il n’est pas rare non plus de me voir les porter même en été quand il fait plus frais (le soir), quand il y a du vent ou trop d’humidité.

Pourtant, en été, il fait bien chaud. C’est vrai, et la chaleur n’est pas en cause car j’aime me retrouver au soleil à réchauffer mon corps. C’est une sensation de bien-être dont je ne connais que peu d’équivalents. Ce qui m’empêche d’en profiter, ce sont les courants d’air et le vent. Le vent a sur moi un effet dévastateur. Je ressens cela comme une agression, une pénétration hostile dans mon corps, même en plein été. C’est comme si je me glaçais de l’intérieur.

Dès que le mois de septembre est là et jusqu’en mai, j’adopte les tenues d’hiver. Cela n’évite en rien les jambes raides et les maux de dos et de ventre mais au moins, ça les retardent. Je suis conscient que les gens qui me rencontrer avec un gilet par plus de 25°C me prennent pour un fou, mais il est souvent préférable de passer pour ce que l’on est pas que de devoir rester coucher en attendant d’aller mieux.

En tout cas, les gens frileux doivent comprendre de quoi je parle. J’aimerais savoir comment vous qui l’êtes aussi vous en sortez et quelles méthodes vous employez ?

Je reviendrai sur ce point plus tard.

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