jeudi 30 mai 2013

Petite sortie en amoureux

Hier après-midi, mon épouse m'a proposé de sortir un peu. l'idée était de descendre dans le village voisin pour y faire deux commissions. il n'y avait là rien de bien méchant et comme je m'étais bien reposé en début d'après-midi, j'ai sauté sur l'occasion de lui faire plaisir.

Nous sommes donc partis et avons fait ce qu'elle avait prévu. Le temps était au beau malgré un petit vent désagréable qui me refroidissait. Bien couvert, c'était tout de même très agréable. Et puis, ça n'a pas pris plus d'une heure, trajet en voiture compris.

Quand nous sommes revenus chez nous et que nous nous sommes posés, j'ai pu mesurer combien faire plaisir à sa femme pouvait coûter cher. Tout d'abord, elle comme moi étions fatigués de cette balade. Marcher est devenu compliqué, même si on ne s'en rend pas compte sur le moment. Avant de pouvoir faire autre-chose, comme préparer le repas, il a fallu se reposer un peu, c'est à dire s'allonger.


C'est à partir de là que j'ai pu me rendre compte de ce que je valais réellement. quand mon corps s'est détendu, que mes muscles se sont relâchés,  je suis devenu essoufflé. c'est comme si je continuais à être dehors, à faire des efforts. Tranquille sur mon bain de soleil à bascule (que j'ai rentré dans le salon tellement il est confortable), couvert de mon inséparable couverture en polaire, j'ai attendu que ça se calme mais cela a bien pris encore une heure.

Par ce constat, comment ne pas repenser aux mots de la pneumologue qui affirme que je n'ai pas assez de souffle pour mener une existence normale? Comment se motiver et faire abstraction quand on est épuisé après le moindre effort ? Et comment aller dans le sens de ceux qui veulent que je positive alors que mon corps me rappelle plus qu'en permanence qu'il n'en peut plus ?

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